J’ai su dès le premier jour que je la tuerais

Psychiatre d’une cinquantaine d’années, Raphaël s’ennuie dans son existence bourgeoise. Il vit depuis vingt ans avec Camille, sa femme qu’il ne touche plus depuis des années, en cet immense appartement parisien où ils tentent de noyer dans le luxe et les mondanités l’échec de leur vie amoureuse.

Sa rencontre avec Laura, aventurière mystérieuse et mythomane qui roman2_smalldevient sa maîtresse, semble lui redonner peu à peu goût à la vie. L’idée d’assassiner Camille pour vivre enfin intensément s’insinue en lui. D’étranges visions – serait-ce des souvenirs ? – lui apparaissent… Et s’il avait déjà tué ?
Tour à tour, les différents personnages qui gravitent autour de Raphaël prennent la parole et se révèlent. Ils dévoilent de profonds troubles de la personnalité.

Lorsqu’elle découvre la trahison de son mari, Camille – qui collectionne secrètement les aventures extraconjugales – décide d’affronter sa rivale pour sauver son couple. Elle met le doigt dans un engrenage inquiétant… Laura, pour qui Raphaël n’est d’abord qu’un amant de plus, se prend au jeu et s’égare dans une dépendance destructrice. Marie, une jeune femme un peu paumée avec qui elle entretient une liaison instable, se met en tête d’éloigner cet homme qu’elle voit comme une menace. Et Raphaël se montre si menaçant qu’il semble devenir un autre…


Les arguments  La notoriété de l’auteur, qui effectue son retour sur une scène parisienne en mai et à l’automne 2006. Nombreux médias attendus. – Sur fond d’adultère, un drame psychologique habilement mené. L’angoisse monte jusqu’au dénouement final – Le premier « polar » de Nicolas Peyrac


Paru en 2006 / Éditions l’Archipel
ISBN 2-84187-757-4 / H 50-7560-1