Laissez-moi rêver… en savoir plus

Released
2018

1986 Laissez-moi rêverLes crédits Les Disques WEA et Label Comotion Paroles & Musique N. Peyrac Réalisation P. Pelet et N. Peyrac Enregistré de sept. 1985 à Mars 1986 Photo non signée

 

La petite histoire

Ce qui est dommage avec les grandes sociétés de disques, ces Major comme on les appelle, c’est que souvent les gens changent, et quand on est artiste habitué à travailler avec des complices qu’on aime, rien de plus difficile que de se trouver un matin orphelin des personnes en question… Un jour de 1984, Alain Levy quitte CBS pour prendre la direction de Polygram et du jour au lendemain tout s’arrête chez CBS, surtout qu’à priori, personne n’était au courant… Et là, quelques temps plus tard je me retrouve en conflit avec la nouvelle direction et je m’en vais… Deux ans plus tard, je vais rencontrer un autre patron de maison de disques unique, Bernard de Bosson, président de WEA. C’est lui qui a fait confiance à Michel Berger, à France Gall, à Véronique Sanson, à Michel Jonasz… Il écoute les maquettes de mes nouvelles chansons, décide de signer un contrat pour un album et me donne les moyens d’aller terminer le disque, que j’ai comme d’habitude commencé chez moi, au studio Aquarius à Genève. Et là je tombe éperdûment amoureux du talent et de la personnalité d’un être illuminé qui nous a quitté il y a quelques années, quelqu’un avec qui je travaillerai sur 3 albums, Sebastian Santa Maria. C’est un exilé Chilien, brillantissime, arrangeur et musicien hors pair, dix mille idées à la seconde, capable d’entrer dans le studio et d’avoir immédiatement le flash qu’il faut et de le mettre en pratique dans la seconde suivante… L’album signé avec WEA va s’intituler Laissez moi rêver, il est la résultante de cette osmose avec Santa Maria et son complice le guitariste anglais John Wooloff, auxquels étaient venus se joindre à la batterie quelqu’un que j’aimerais beaucoup revoir, Jean Louis Bianchina, et venu de Paris pour la journée malgré une crève tenace, quelqu’un avec qui j’aurai partagé plein de moments formidables, Patrick Bourgoin au sax. La chanson qui sera le premier extrait parle encore une fois de paix dans le monde à travers les rêves d’une petite fille qui pourrait vivre aussi bien dans le Beyrouth de l’époque que dans les territoires palestiniens d’aujourd’hui, elle s’intitule Quand elle dort, les tambours militaires étaient une idée de Philippe Pelet, celui de Los Angeles et Tahiti, qui sera quasiment directeur artistique du projet, et les fifres lancinants qui commencent leur intervention au moment du pont instrumental de la chanson sont une des idées de génie de Sebastian Santa Maria.

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